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Mon histoire, Julia, 38 ans, secrétaire
21 janvier 2014

Une journée inoubliable

Samedi matin, nous nous avons été réveillés par un bruit assourdissant. Une voiture avait pris feu et venait d'exploser en bas de son immeuble. J'ai eu une de ces peurs, au début, j'ai cru que c'était une bombe. Je suis restée dans l'appartement pendant que Ben est descendu voir. Les pompiers sont arrivés rapidement, le bruit des sirènes était si fort que ça rendait la scène encore plus dramatique et catastrophique. Ben est remonté et m'a dit que c'était une voiture volée, les voleurs ont dû y mettre le feu avant de s'enfuir au petit matin. Je n'ai rien dit mais je ne trouvais ça pas très rassurant, moi qui pensais qu'il habitait un quartier sûr. Il m'a dit que c'était rare mais que ça arrivait de temps en temps d'entendre du bruit, des bagarres et de voir des véhicules volés abandonnés dans cette rue. Cette histoire m'avait un peu refroidi. Je commençais à regretter le calme de ma petite maison.

Il était 4 heures, ni lui, ni moi ne pouvions plus fermer l'oeil. Il a dû remarquer que j'étais un peu tourmentée, il m'a demandé :

- On dirait que ça ne va pas ?

- Si, ça va.

- Tu veux que je te prépare un bon petit déjeuner ?

- Non, je n'ai pas faim, tout à l'heure peut-être.

- C'est l'explosion qui t'a fait peur ?

- Oui, c'est peut-être ça.

Je ne voulais pas qu'il s'inquiète pour moi mais j'avais du mal à faire abstraction du sentiment de peur et d'insécurité qui m'avait submergé tout d'un coup. Il me regardait en silence et finit par me lancer :

- Viens, mets une veste sur toi, je t'emmène voir quelque chose.

- Mais je ne me suis pas encore douchée.

- Ce n'est pas grave, on va rester dans l'immeuble. Fais-moi confiance.

C'est en nuisette avec ma grande veste grise par dessus que je l'ai suivi. Nous sommes sortis de l'appartement, heureusement il n'y avait personne dans le couloir. Il m'a tenu la main et m'a emmené vers l'ascenseur. Je pensais que nous allions descendre mais au contraire il a appuyé sur le 15ème étage, le dernier. J'étais intriguée mais je n'ai posé aucune question. Une fois, arrivés au dernier étage, je l'ai suivi jusqu'à un petit escalier qui menait à une porte fermée. Il l'ouvrit avec une clé et là nous nous sommes retrouvés sur le toit de l'immeuble. Wouaaah !!! Je n'ai pu retenir mes émotions. Nous étions si haut, c'était si beau de voir la ville de là, je trouvais ça incroyable, merveilleux, magnifique. Je ne sais pas si c'était l'effet de surprise ou si c'était parce que j'étais avec lui mais je trouvais ce paysage de Paris époustouflant.

Je suis restée figée, ébahie devant cette vue pendant quelques minutes. Il faisait encore sombre, les lumières éclairaient encore partout, je pouvais distinguer au loin l'arc de triomphe. J'avais tout oublié, mes craintes étaient bien loin maintenant, j'avais même oublié Ben qui était là derrière moi.

Il s'est avancé et il n'osait rien dire pour ne pas briser ce moment de contemplation. Je me suis retournée vers lui et je lui ai dit :

- Merci. Du fond du coeur, je te remercie de m'avoir emmenée ici. C'est tout simplement magnifique, presque magique.

- C'est sûrement magique en effet car un sourire est apparu sur ton visage dès que tu es arrivée ici.

J'ai souri et je me suis jetée dans ses bras. A ce moment, j'ai pleuré, pleuré d'une émotion qui me venait du plus profond de moi même, c'était comme une évidence qui retentissait enfin : "Oui, c'était lui, l'homme de ma vie, je l'avais enfin trouvé." 

Il m'a regardé et m'a demandé :

- Mais pourquoi tu pleures ?

- Je pleure parce que je suis très heureuse... Je pleure parce que je t'aime.

- Je t'aime moi aussi et j'aimerais t'aimer encore plus pour que tu ne sois plus jamais triste ou inquiète, pour que tu aies toujours ce sourire sur ton visage.

Le moment était d'une rare intensité, nous nous regardions et nous n'avions plus besoin de mot ou de geste. C'était comme si nous avions dépassé ce stade, son coeur parlait et mon coeur lui répondait. Nous nous sommes assis sur le toit de l'immeuble, j'étais blottie dans ses bras et nous sommes restés à admirer le monde devant nous jusqu'au lever du soleil. C'était un instant d'éternité que je n'oublierai jamais, jamais.

La journée a suivi son cours, nous sommes allés faire du shopping comme prévu. Je me suis acheté des robes et des nouveaux sous-vêtements sexy qu'il m'a aidée à choisir. Le soir, je me suis fait belle pour aller au resto et j'ai mis une des nouvelles robes que j'avais acheté le matin. Sur la route, Ben était silencieux et semblait en grande réflexion, puis il m'a dit :

- Je n'ai plus envie d'aller au restaurant. Tu es trop belle dans cette robe, j'ai envie de te garder pour moi tout seul.

J'ai d'abord cru qu'il plaisantait mais il s'est rangé sur le côté et a arrêté la voiture.

- Ben, tu es sérieux ?

- Plus sérieux que jamais.

- Et la réservation.

- Tant pis, je vais annuler.

J'ai été à la fois surprise et ravie par cette fougue soudaine, satisfaite de voir que ma robe lui faisait de l'effet. Il a fait demi-tour et nous sommes rentrés. En arrivant sur le parking, il s'est arrêté et m'a demandé :

- J'espère que ça ne te dérange pas trop que j'aie annulé notre soirée resto.

- Non, ce n'est pas grave.

En effet, je m'en foutais, j'étais avec lui et c'était tout ce qui comptait. Il m'a regardé et m'a dit :

- Tu es plus désirable que jamais ce soir. Je ne voulais te partager avec personne.

Je me suis sentie à nouveau comme la plus belle femme du monde. Son regard glissait sur moi comme une caresse, il me désirait, je le voyais, je le sentais. Son désir était si fort qu'il eut du mal à le contenir :

- J'ai terriblement envie de toi, c'est fou !

J'ai souri et je me suis penchée pour lui tendre mes lèvres. Il m'a embrassée, son baiser m'a donné la fièvre, j'ai moi aussi eu très envie de lui. Les baisers et les caresses se sont enchaînés, déchaînés et nous avons fait l'amour là dans la voiture. Quelle excitation, quel frisson inoubliable !

Puis, nous sommes montés, il a annulé le resto, commandé deux pizzas. Nous les avons trouvé délicieuses mais c'était cette soirée qui a été délicieuse jusqu'au bout.

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