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Mon histoire, Julia, 38 ans, secrétaire
27 novembre 2013

Un week-end si vite passé

Je comprends aujourd'hui la notion de relativité. Le temps passé au côté d'un être aimé s'écoule dix fois, voire mille fois plus vite que le temps passé dans la solitude.

Notre week-end s'est poursuivi aussi parfaitement qu'il avait commencé. Nous ne sommes plus quittés d'un pas. Nous prenions notre petit-déjeuner ensemble, notre douche, nos repas... Je voulais qu'on sorte faire un tour mais il n'a pas voulu, il ne voulait pas tomber sur son père. Je n'y avais pas pensé, il est vrai que cela aurait bien gâché l'ambiance. Nous sommes donc restés à la maison. Il voulait m'aider à faire quelque chose, il a fait le tour de la maison et il est revenu me voir. "Je vais faire ton jardin ! " m'a dit-il. Il semblait très enthousiaste. Je lui ai prêté un vieux pull qui  était trop grand pour moi et il est parti dans le jardin. Il a commencé à arracher les mauvaises herbes, à gratter, à fouiller et à replanter. Je n'aurai jamais cru qu'il serait si doué en jardinage, surtout il habitait un appartement et je ne me souvenais pas avoir vu une plante dans son appart.

J'étais assise sur le perron et je le regardais. J'étais en admiration devant ce bel homme qui travaillait pour moi. Je fantasmais, je l'imaginais torse nu transpirant sous le soleil. Malheureusement pour moi, nous n'étions pas en été et il faisait froid. Il portait mon grand pull bleu qui paraissait un peu juste pour lui et son jeans un peu trop beau pour le jardinage. Il était quand même très beau. Après quelques heures, il est venu me rejoindre en disant :

- Est-ce que ça te plaît ?

- Oui, je n'aurai jamais pu faire ça toute seule, c'est fantastique, c'est beaucoup plus beau... Je ne savais pas que tu aimais jardiner.

- J'ai toujours voulu avoir un jardin et m'en occuper... J'habite en ville dans un appartement dans un grand building mais moi j'aimerai beaucoup vivre à la campagne ou ici. J'aime la nature et une vie simple. Quand je regarde ma vie, rien ne ressemble à ce que je voulais... Il n'y a que toi, ta maison et ton jardin.

En me disant ces quelques mots, il m'a regardé et m'a embrassé. Je l'ai aimé très fort à ce moment-là et j'ai senti qu'il éprouvait aussi quelque chose de fort et de vrai pour moi, quelque chose qui nous dépassait et dont on ne voulait pas en parler.

Nous avons continué notre week-end dans la joie et la bonne humeur. Les heures et les jours sont passés bien trop vite, nous sommes arrivés à dimanche et à l'heure de se dire au revoir. Il a retardé l'heure au maximum, nous avons dîné, il s'est préparé et il m'a demandé de le rejoindre dans la chambre. Là, il m'a embrassé fougueusement, j'ai senti dans ce baiser son envie de moi mélangé à cette douleur de devoir partir. j'ai fermé les yeux et je me suis donnée à lui une dernière fois. C'était si bon de le sentir encore si près, de le sentir en moi...

Après ce dernier échange passionné, il est parti. On s'est donné rendez-vous au téléphone et après quelques jours d'attente, il serait de nouveau là. Il était à peine parti que je rêvais déjà d'être à vendredi.

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