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Mon histoire, Julia, 38 ans, secrétaire
15 novembre 2013

Surprise d'un vendredi matin

Des jours et des semaines se sont écoulées, j'oubliais, j'essayais d'oublier mon beau séjour à Paris. Je reconnais que j'avais beaucoup de mal. Surtout le fait de voir son père tous les jours ne m'aidait pas. Heureusement il ne se ressemblait pas physiquement, c'était déjà bien.

Nous étions vendredi, j'étais arrivée tôt au boulot. Je ne supporte plus de me retrouver seule dans ma grande maison, donc j'arrivais tôt au boulot et je repartais très tard. Je ne comptais plus les heures supp pour le plus grand bonheur de mon chef.

J'avais pris un café et assise à mon bureau, j'étais en train de soupirer bien fort. L'approche du week-end commençait à m'angoisser :"Qu'allais-je bien pouvoir faire?". Je n'en avais aucune idée. J'étais perdue dans mes pensées quand quelqu'un entra dans mon bureau en disant : "C'est ici qu'on peut trouver du bon café bien chaud?" J'ai levé la tête et là, je n'en croyais pas mes yeux :"Benjamin!" Il était là devant moi, plus beau que jamais. Il souriait, ses yeux brillaient. Il était semblable à un soleil venu iradier mon bureau de lumière.

Je me suis levée et il s'est approché pour me faire la bise. Etre si près l'un de l'autre de nouveau, ça nous a fait bizarre. C'était comme si son corps appelait le mien, c'était une attirance très forte contre laquelle il fallait résister. On s'est fait la bise et je lui ai demandé : "Qu'est-ce que tu fais ? ça alors pour une surprise, c'est une surprise !"

"Je suis venu voir mon père, je vais passer le week-end ici."

Quand il a dit ça, ses yeux ont croisé les miens comme pour me dire ce qu'il n'osait pas me dire. J'étais si heureuse de savoir qu'il restait pour le week-end.

Il poursuivit :

- Je n'ai pas non plus oublié ton invitation pour un café.

- Tu viens quand tu veux, ai-je répondu avec un sourire qui allait jusqu'aux oreilles

- Tu habites où ?

- Attends je te note l'adresse. C'est dans la rue derrière le parc, une maison avec un toit vert. Si tu ne trouves pas, appelle-moi.

Je lui ai tout noté sur un post-it et je le lui ai donné.

On s'est regardé, on se souriait. J'étais tellement heureuse que je ne savais plus quoi dire. Des bruits de voix se firent entendre dans le couloir.

Il m'a dit :

- Je dois aller voir mon père, je te dis à très bientôt. Peut-être à demain ! Je suis vraiment très content de t'avoir revu.

- Moi aussi. Bonne journée !

- Bonne journée à toi aussi !

Définitivement ma journée sera bonne, c'était la meilleure journée depuis des semaines, depuis Paris.

Il est sorti voir son père et moi j'ai essayé de reprendre mes dossiers en associant

 travail et douce rêverie.

J'avais hâte d'être à demain, hâte qu'il vienne. Je le voulais tellement.

En sortant de mon bureau, j'entendais toutes les collègues qui disaient : "Tu as vu le fils du patron ? Comme il est beau ! Un appolon !..." Toutes ignoraient que j'avais passé deux jours chez lui et je comptais le dire à personne, c'était mon secret, mon bonheur.

Ce vendredi là, je suis rentrée chez moi très tôt. Et j'ai tout nettoyé, redécoré pour que tout soit parfait pour le recevoir. Je n'avais jamais pris autant de plaisir à faire le ménage. J'étais heureuse, heureuse comme jamais.

Il ne manquait plus que lui...

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